« Sida, connais pas », la cata !
En 1984, la pandémie de SIDA (due au Virus de l’Immunodéficience Humaine - VIH) a provoqué de nombreux décès. Elle a aussi amené un usage collectif intensif des préservatifs et une modification des comportements sexuels.
A partir des années 1990, l’usage d’antiviraux spécifiques anti-VIH a transformé le pronostic de l’infection.
Ainsi, après avoir été une maladie dramatique rapidement mortelle, le SIDA est devenu une « infection à VIH », maladie chronique moins invalidante.
Peu à peu la prévention s’est relâchée et maintenant les IST (VIH inclus) sont redevenues très épidémiques.
Il existe un médicament permettant d’éviter d’être infecté par le VIH lors d’un rapport sexuel « non protégé » avec une personne contagieuse. Il contient 2 antiviraux, à prendre selon des horaires très précis avant, pendant et après les rapports sexuels exposant au risque de transmission du VIH. Cette sorte de « préservatif médicamenteux » est surnommé « PREP ».
Il protège du VIH mais, contrairement au préservatif en caoutchouc, il n’évite aucune autre des IST.
Le caoutchouc a du bon : l’usage du préservatif reste la meilleure prévention des IST.
En mai, fais ce qu’il te plaît… mais avec un préservatif !
Source : CPTS Troyes Champagne Métropole
Un clic vers l’association AIDES pour en savoir plus sur la PREP : https://www.aides.org/prep

Carte EpidMétéo de la semaine
IST
Abréviation pour « Infection Sexuellement Transmissible ».
Les IST sont nombreuses : herpès, syphilis, chlamydiose, hépatite B, gonococcies, papillomavirus, Virus de l’Immunodépression Humaine (VIH), etc.
Certaines se transmettent seulement s’il y a pénétration, pour d’autres un simple contact de peau à peau suffit.
Depuis une dizaine d’années, les IST sont de plus en plus fréquentes et sont devenues un problème majeur de santé publique . Plusieurs millions de personnes en sont atteintes actuellement en France.
Les IST ont des conséquences très variées : stérilité, atteintes nerveuses, immuno-dépression, cancers…
Elles peuvent être soignées efficacement grâce aux antibiotiques ou à des antiviraux, à condition d’être dépistées.
Vu la fréquence des IST, personne n’est à l’abri et il n’y a pas de honte à faire un examen de dépistage.
L’usage du préservatif reste la meilleure prévention des IST.
Source : Réseau URPS de santé publique, Open Rome